Comité technique du 18 juin 2018

Nous retraçons ici les discussions qui nous ont semblé les plus importantes.

Vous pouvez retrouver l’ordre du jour en ligne. Si vous souhaitez prendre connaissance des rapports, nous pouvons vous les communiquer sur demande.

A l’occasion de l’examen de l’organigramme modifié de la Direction du Patrimoine et des Moyens généraux, qui semble enfin aboutir à une organisation à peu près satisfaisante du travail des huissiers, nous avons abordé plusieurs sujets plus généraux sur le fonctionnement des sites.

Une organisation syndicale avait pointé précédemment le lancement d’un marché d’entretien des locaux pour les trois sites. Or, à Limoges, cette activité n’est pas externalisée et à Poitiers l’externalisation est axée sur l’insertion des personnels. Le Directeur de la DPMG nous a assuré que l’externalisation ne concernait à Limoges que la Maison régionale des sports (Gaïa). Il a été demandé une meilleure attention de la Région, au travers des marchés qu’elle passe, aux conditions de travail des personnes qui exécutent ces missions.

Après discussion, le Questeur a donné son accord pour une évaluation des trois systèmes sur l’entretien des locaux et la sécurité.

Nous avons souhaité élargir également la question sur la cantine du site de Bordeaux, dont le personnel pourrait être du personnel de la Région puisque nous disposons de toutes les compétences nécessaires dans les lycées.

Pour l’UNSA nous avons d’une part demandé une réflexion plus ouverte sur la cuisine dans les sites : pourquoi ne pas confier à nos collègues cuisiniers, à tour de rôle, la réalisation, par exemple, des buffets des vœux au personnel, notamment à Bordeaux où tout est aujourd’hui externalisé ?

D’autre part, nous avons évoqué la demande que nous avons faite au CHSCT d’un état des lieux et d’un travail sur toutes les problématiques de sécurité dans les sièges. Aujourd’hui il existe des formations pour quelques référent.e.s mais ils et elles ne sont pas clairement identifié.e.s pour tous les lieux de travail, et il serait nécessaire que nous soyons tous et toutes plus informé.e.s sur les dispositions à prendre, pour nous mais aussi pour garantir la sécurité de nos collègues à mobilité réduite. Il existe également de nombreuses problématiques sur l’encombrement des bureaux et des circulations. Les enfants de maternelle sont tous les ans sensibilisé.e.s à trois risques différents et à ce qu’ils doivent faire dans chacun des cas : sans aller forcément jusque-là, acquérir une culture commune plus importante nous semble indispensable.

Sur ce rapport, nous nous sommes abstenu.e.s.

Nous revenons en détail sur la mise en place des équipes mutualisées informatiques (e-ANNA) dans un autre article.

Sur l’organigramme modifié de la Direction de la Culture visant à transférer des missions et les postes correspondants à l’Agence du Livre, du Cinéma et de l’Audiovisuel (ALCA), nous avons exprimé nos inquiétudes quant à l’avenir des six collègues concernés. Cette structure étant financée en partie par l’Etat, rien n’est garanti à long terme. En outre, la Collectivité fait état de « l’hyperspécialisation » des collègues concerné.e.s pour justifier l’absence de solution de mutation au sein des services de la Région alors même que le transfert occasionne de lourdes modifications des fiches de poste.

Les représentant.e.s de la Collectivité ont également expliqué que, s’agissant de contractuel.le.s, les solutions alternatives plus sécurisantes comme la mise à disposition, ne peuvent être envisagées.

Toutes les organisations syndicales ont voté contre ce projet.

Sur le plan de formation, les représentant.e.s de l’UNSA sont intervenu.e.s sur deux sujets. D’une part, il nous paraît manquer des formations sur le numérique pour les collègues des lycées. La décision de la Collectivité de dématérialiser un nombre croissant de procédures oblige à accompagner les agent.e.s pour se mettre à niveau. Par exemple, les collègues qui ne maîtrisent pas l’outil informatique et/ou n’ont pas réellement accès à leur mail rencontrent des difficultés pour faire valoir leurs droits dans le cadre de leur évaluation professionnelle (indiquer les demandes de formations, ajouter des observations sur le compte-rendu).

D’autre part, nous avons, aux côtés des autres représentant.e.s des personnels, insisté sur les difficultés des agent.e.s pour partir et rester en formation. Dans les lycées, la quasi inexistence des remplacements fait peser un poids supplémentaire sur les collègues de ceux et celles qui partent en formation, au point que celle-ci peut désormais apparaître comme un luxe ou un privilège qui cause tension et amertume dans les équipes. Au siège, au-delà des difficultés engendrées sur les charges de travail, il existe des dizaines d’exemple de collègues parti.e.s en formation et harcelé.e.s toute la journée par leur hiérarchie au point de parfois devoir quitter la formation en cours de journée pour revenir au bureau.

Le Questeur a reconnu cette difficulté et la nécessité de trouver un équilibre, entre des refus parfois justifiés et les dérives qui existent. Il a demandé à ce que les manageurs et manageuses soient sensibilisé.e.s pour devenir des leviers, dans une Collectivité qui investit beaucoup pour la formation.

Toutes les organisations syndicales encore présentes, CGT, FO, FSU et UNSA, ont voté pour ce plan de formation.

Le débat sur les conditions d’attribution de la NBI a été reporté à septembre.

Le point d’étape sur le contrat de protection sociale complémentaire est devenu un point pour avis. Sans dévoiler le nom du prestataire qui sera retenu par la Région (vote à venir), les garanties proposées et les tarifs nous ont été présenté.e.s.

Pour mémoire, ce contrat va être conclu pour les agent.e.s des ex-Limousin et Poitou-Charentes et sera étendu aux ex-aquitain.e.s. à la fin de le contrat actuel (31 décembre 2020).

Nous en avons profité pour demander des éléments sur le contrat actuel en Aquitaine. 52% des agent.e.s ont adhéré sur la santé et 56% sur la prévoyance.

Attention : pour le futur contrat prévoyance, il comprendra classiquement un délai de stage après un délai initial. Si les agent.e.s adhèrent dans les six premiers mois de 2019 ou en résiliant un précédent contrat ils et elles seront immédiatement couverts. Si elles et ils adhèrent après ce délai (qui doit être à nouveau en vigueur en 2021 pour les Aquitain.e.s), ils devront cotiser immédiatement mais ne sont pas couverts pendant les six premiers mois. Nous avons demandé la communication de la présentation projetée en séance pour vous tenir plus précisément informés des montants.

Nous nous sommes abstenu.e.s sur ce rapport, dans la mesure où nous aurions souhaité un renforcement de la participation de l’employeur.

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