Expérimentation de la semaine à 4 jours et demie

Lors du Comité du dialogue social du 17 octobre le Questeur nous a annoncé qu’une expérimentation permettant aux collègues des sièges sur le rythme hebdomadaire 35h10 ou 38h10 de travailler 4 jours et demie par semaine ou 9 jours toutes les deux semaines serait lancée en 2019. Ce jour-là nous avons demandé si les personnes qui avaient opté pour la semaine de 39h10 pourraient revenir sur leur choix pour en bénéficier. Il nous a été répondu favorablement.

Lors du Comité technique du 6 novembre, le Questeur nous a dit qu’il ne serait pas possible finalement d’accéder à cette demande, dans le calendrier chargé de la DRH pour que le passage à une logiciel de gestion du temps unique au 1er janvier 2019. L’alternative était donc : blocage de l’expérimentation jusqu’à 2020 ou ouverture aux collègues (22%) restés à 35h10 ou 38h10 en 2019 et possibilité pour les autres de changer pour 2020.

Pour l’UNSA, bien que très partagé.e.s, nous avons accepté la possibilité de cette ouverture partielle dès 2019. Concrètement, nous craignons que ça ne puisse s’appliquer qu’à très peu de collègues, puisque la majeure partie de ceux et celles qui sont resté.e.s à 38h10 l’ont fait soit parce que leurs contraintes privées les empêchaient d’assumer des amplitudes horaires supérieures, soit parce que, le plus souvent, leur hiérarchie a rejeté leur demande. Dans les deux cas, il est peu probable que ces nouvelles dispositions rencontrent plus de succès. Cependant, nous avons considéré que cela pouvait permettre à quelques collègues, notamment des femmes, de passer de 90 à 100% en conservant leur mercredi après midi, améliorant nettement leurs revenus et leurs droits sociaux.

Les collègues qui ont opté pour les 39h10 se sentent aujourd’hui floué.e.s d’avoir dû faire un choix sans disposer de l’ensemble des informations. Nous voulons ici leur rappeler qui est responsable : le Président. C’est lui qui a fait retirer cette disposition du projet règlement du temps de travail il y a tout juste un an, et c’est lui qui a été ces derniers mois incapable d’arbitrer sur une vision globale du temps du travail (partielle tout de même) comportant plusieurs dispositions. C’est pour cela que les possibilités n’ont pas été ouvertes en même temps, permettant à chacun.e de se positionner en connaissant tous les tenant et les aboutissants.

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