Télétravail : peut (encore) mieux faire

cropped-unsa-na1.jpgLes pratiques dans les trois anciennes régions étaient très diverses…

La Collectivité a fait le choix, une fois de plus, de reprendre l’expérience aquitaine. Cette fois, nous sommes plutôt satisfaits de ce réflexe puisque le dispositif avait largement co-construit entre la Direction des Ressources humaines, la Délégation Technologies de l’information et de la communication, la Direction des systèmes d’information et les représentant.e.s du personnel.

Le télétravail nous semble une modalité intéressante. Elle peut bousculer les vieilles habitudes mais la fusion banalisant les relations managériales à distance, nous pensons que le télétravail devrait être de mieux en mieux accepté…

Nous avons donc signé la Charte du télétravail lors du Comité du 11 mai 2017.

Cependant, nous pensons que, comme souvent sur les dossiers de ressources humaines, la Région manque d’ambition et fait preuve de frilosité.

Les représentant.e.s de l’UNSA avaient commencé à aborder la question lors du CHSCT local de Bordeaux du 7 novembre 2016, avec un certain écho mais cela n’a pu être concrétisé par la suite. Cependant, la réunion du comité de pilotage ce vendredi 19 mai qui avait pour objectif de proposer une sélection de candidatures nous pousse à exprimer à nouveau notre position.

Aujourd’hui, la Région ne considère le télétravail que comme une manière de réduire les temps de trajet des collègues les plus éloigné.e.s des sièges. C’est une préoccupation majeure, qui devient d’autant plus vitale avec la multiplication et l’allongement des trajets liés aux missions elles-mêmes.

La Région a par ailleurs décidé de continuer à contingenter le nombre de places.

Nous avons proposé, et nous continuons à proposer, une vision plus large du télétravail.

Bien sûr, les agent.e.s éloigné.e.s et ceux.elles en difficulté de mobilité resteraient éligibles au télétravail mais celui-ci pourrait également être ouvert à l’ensemble des collègues qui ne trouvent pas au bureau les conditions de calme et de tranquillité propices à la concentration nécessaire à l’accomplissement de certaines missions : travaux rédactionnels en tout genre, contrôles fastidieux, etc.

Cela permettrait en outre à la Collectivité de gérer autrement la contrainte qui pèse sur les locaux de travail des sièges. C’est une petite bataille culturelle bien sûr, mais nous pourrions petit à petit nous détacher de l’impression de propriété que nous avons avec « notre » bureau, « notre » agrafeuse etc. Sans déshumaniser bien sûr, l’occupation des bureaux pourrait être mieux organisée et les bureaux des télétravailleurs (ou des agents en congés, en temps partiel etc…) mis à la disposition, par exemple, dans un premier temps, des collègues des autres sites présents pour leurs réunions.

À suivre…

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