La circulaire du 26 mai 2021 établit le calendrier de modification des dérogations permettant de télétravailler, si la situation sanitaire poursuit son amélioration.
Schématiquement :
- Depuis la publication du décret il est possible de revenir un jour en présentiel
- Passage à trois jours de télétravail maximum à partir du 9 juin ;
- Passage à deux jours le 1er juillet
- Retour à la situation de droit commun le 1er septembre.
Pour mémoire, parallèlement à la situation sanitaire, la Région a commencé à travailler son dispositif en la matière, mais à ce jour, et ce sera toujours le cas le 1er septembre, la règle générale fixe un maximum de 2 jours, hors dérogations notamment liées à la santé.
Bonjour,
Je comprends les dérogations liées à la santé pour un nombre de jours de Télétravail supérieur à 2 jours par semaine.
Je suis télétravailleuse depuis 2013 sur 1 journée, puis sur 2 jours par semaine depuis 2015.
Je comptais sur une ouverture à 3 jours de TTV par semaine en 2022.
En effet, j’habite à 50 km de Bordeaux, à la campagne où mes conditions de travail sont exeptionnelles tant par le cadre que par le calme et le confort.
Je pense avoir fait mes preuves d’efficacité et de sérieux sur ce temps télétravaillé qui ne fait pas apparaître les heures supplémentaires (réellement effectuées pour ma part).
Alors pourquoi ne pas élargir cette possibilité de 3 jours télétravaillés par semaine à ceux qui le souhaitent et pour qui la preuve du service rendu et de l’efficacité au travail n’est plus à faire ?
Merci pour l’intérêt que vous porterez à mes propos.
Bien cordialement,
Bonjour,
lors des précédentes discussions sur le télétravail, il y avait un consensus sur le maximum de deux jours. Depuis, la crise sanitaire a modifié nos habitudes et nos perceptions et désormais, nous pensons en effet que l’extension à trois jours est possibles sans trop de risques. Vous soulevez des sujets qui peuvent nous inquiéter en tant que représentant.e.s du personnel : le temps de travail n’est plus compté et le télétravail va contribuer à ce que des collègues qui auront travaillé autant ou plus aient finalement moins d’heures sur leurs compteurs et qu’à l’échelle globale nous ayons encore moins d’arguments démontrables pour démontrer qu’il existe un problème de surcharge des collègues. L’autre sujet est l’isolement, mais sur ce point, il nous semble que les collègues sont capables de mesurer chacun.e pour eux mêmes et elles mêmes l’équilibre qui leur convienne.
Nous espérons une nouvelle discussion à l’automne.
Merci pour votre commentaire !
Amélie